mercredi 1 février 2012

Popule Meus de TL de Victoria

Chers amis,

Voici un bon enregistrement du Popule Meus de Victoria, même si interprété un peu lent à mon goût... Je vous laisse juger ! Juste après, je vous mets une courte biographie de Victoria... à lire !




D'une famille de onze enfants, il fut le septième enfant de Francisca Suárez de la Concha et Francisco Luis de Victoria. Il perdit son père à l'âge de neuf ans. En 1558, il devint chantre de la cathédrale d'Avila. Là, il commença ses études musicales avec le plain-chant, le contrepoint et la composition, s'exerçant également à la pratique du clavier sous la direction des maîtres Jerónimo de Espinar, Bernardino de Ribera, Juan Navarro y Hernando de Isasi jusqu'à l'âge de dix-huit ans (1566). L'année suivante, il se rendit à Rome et entra au Collège germanique, fondé en 1573 par Grégoire XIII et dirigé par les jésuites, où il étudia la théologie et reçut probablement les leçons de Palestrina, maître de chapelle et de chant au Séminaire romain. C'est de cette époque que date l'influence palestrienne sur les premières compositions du jeune Victoria, dont le premier recueil date de 1572.
En 1569-70 il exerça les fonctions de maître de chapelle et d'organiste à Santa Maria di Montserrato à Rome. A partir de 1571, il enseigna la musique au Séminaire romain. 1 En 1573, il succéda à Palestrina dans la charge de maître de chapelle du Séminaire romain. En 1575, il fut ordonné prêtre, et trois ans plus tard, en 1578, il entra dans la Congrégation de l'Oratoire, fondé par saint Philippe Néri.
En 1586, il fut nommé chapelain et maître de chœur du couvent royal des clarisses déchaussées à Madrid, où vivait, retirée, la fille de Charles Quint, l'impératrice Marie d'Autriche (veuve de l'empereur Maximilien II et sœur de Philippe II). Durant cette partie de sa vie, il reçut plusieurs offres des plus importantes cathédrales espagnoles qu'il refusa toutes.
Il revint à Rome en 1592 pour publier ses Missae, liber secundus. Deux ans plus tard, il assistait aux funérailles de Palestrina, et en 1595, il rentra définitivement en Espagne. A partir de 1596, il fut le maître de chapelle et l'organiste de l'impératrice Maria à Madrid et exerça les mêmes fonctions auprès de sa fille Margarita à partir de 1603.2 En 1600 parait le livre Missae, Magnificat, motecta, psalmi et alia a 8, 9, 12 vocibus dans la typographie royale de Madrid.
C'est au seuil de sa vie, en 1603, que Victoria composa le chef-d'œuvre de sa vie, son Officium defunctorum à six voix, qu'il écrivit pour la messe des funérailles de l'impératrice Marie. Victoria mourut à Madrid le 27 août 1611.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire